Rennes, le 9 novembre 2022
Depuis quelques temps, une dégradation est constatée par les personnels du CPF, la DAP ayant décidé de transformer notre bel établissement en hôpital psychiatrique.
Chaque mois, l’établissement accueille une ou deux MOS venant d’un autre établissement de l’hexagone. Mais quel est l’objectif de la DAP ? Voir l’établissement exploser ou être confronté à l’effroyable.
La DAP ne sait peut-être pas que notre établissement n’est nullement doté d’un SMPR digne de ce nom. Malheureusement les personnels du CPF le constatent au quotidien. Le SMPR du CPF comme au CP Rennes-Vezin, se cachant derrière un dogmatisme, ne fait pas son travail : soigner les gens qui souffrent.
Le D1 devient un quartier d’isolement revisité, perdant tout son sens et son utilité.
Les surveillantes du D1 sont devenues nos héroïnes du quotidien
Aides-soignantes, assistantes sociales, éducatrices spécialisées ou infirmières psys, voilà ce que font nos héroïnes.
Ainsi, les surveillantes du D1 sont au bord de l’épuisement général et ont ce sentiment d’abandon de nos têtes penseuses de la DAP.
L’UFAP/UNSa Justice du CPF Rennes demande une réelle prise en charge psychiatrique. Non, les surveillantes ne doivent pas servir de soupape de pression à ces détenues. N’attendons pas l’irréparable.
L’UFAP/UNSa Justice du CPF Rennes exige la prise en compte des demandes des agents du secteur afin de retrouver la vocation initiale de cette division.
L’UFAP/UNSa Justice du CPF Rennes réclame l’arrêt immédiat de toutes ces vagues Mesures d’Ordre et de Sécurité que subit le CPF.
L’UFAP/UNSa Justice du CPF Rennes revendique le droit à des conditions de travail de qualité, à la hauteur de l’investissement du personnel du CPF dans leurs missions quotidiennes.
Le bureau local