Le 10 février 2025.

Voilà maintenant 5 mois que notre direction a pris les commandes de l’établissement et voilà 5 mois que bon nombre de projets propres à notre structure et si précieux pour les personnels se désintègrent sans que l’invisible Directrice ou « BRUNOT », son adjointe, ne remettent en cause leur management.

Si la qualité du management est proportionnelle au temps de présence sur l’établissement, on a déjà un premier élément de réponse ! Madame la Directrice vous êtes fantomatique et éternellement absente !

Ça n’est pas d’un pantin de représentation dont les agents ont besoin mais d’une cheffe qui porte leurs intérêts. Et ça n’est surement pas la présence de votre adjointe qui va remonter le niveau même si on lui donnerait le bon dieu sans confessions sous ses airs de gentille monitrice de centre aéré !

« Brunot » (pour les intimes) a réussi le tour de force de braquer en 10 jours les gradés sur le terrain (levée d’une mise en prévention sans aucun fondement et surtout par manque de curiosité) mais aussi lors du rapport en réduisant au silence un brigadier-chef encadrement.

Mais son coup de grâce, c’est le mépris du dialogue social étalé au grand jour à travers un sms !

Le 20 janvier 2025, alors que les agents s’inquiétaient de la présence (répétée) de kits de shoot en détention, l’UFAP, via son ancien secrétaire local, a questionné l’adjointe à 14h38 sur les suites réservées au Docteur prescripteur.

La réponse, aussi longue soit-elle à arriver, a eu le mérite de démontrer 2 faits implacables :

• « Brunot » n’est pas très douée avec les téléphones puisqu’elle a mélangé directrice et OS dans ses contacts !

• « Brunot », comme bon nombre de directeurs, méprise les personnels et leurs représentants ! Même dans un moment aussi grave, elle n’avait même pas l’intention d’amener un élément de réponse aux agents !

Si votre but est de vous mettre à dos les personnels et leurs représentants alors même que vous êtes souvent seule en ces lieux, commencez de suite une cure de vitamine !

Sachez Mesdames les Directrices que nous pouvons nous faire catalyseurs de la grogne si le terrain et nos revendications sont respectées mais nous pouvons aussi attiser la flamme d’un chaos organisé si nous avons le sentiment que vous prenez les bleus pour des cons !

En attendant une éventuelle réaction de votre part et pourquoi pas une véritable volonté affichée d’aller de l’avant, nous vous invitons à revenir à l’essentiel.

Notre organisation syndicale vous a laissé le temps de prendre vos marques et vous demande depuis votre arrivée l’ouverture de travaux sur plusieurs fronts à savoir :

• La consolidation du socle commun de formation en vous expliquant les modalités d’organisation et les enjeux de sa continuité. Pas de réponse !
• Un GT consolidation surveillant acteur avec tous les acteurs concernés. Pas satisfaisant !
• L’organisation d’un observatoire des heures comme le prévoit l’organisation du surveillant acteur d’une détention sécurisée. Pas de réponse !

Au-delà du vide, il y a aussi :

• Le non-respect du dialogue social à travers un CSA programmé ce jeudi 13 février 2025 dont l’ordre du jour a été reçu hors délai tout comme le PV du précédent CSA ou encore la pauvreté des documents de travail joints (à notre demande encore une fois).

• L’affectation en équipe de nos 2 nouveaux collègues stagiaires sans appel d’offre préalable à destination des agents déjà en poste.

• L’annulation répétée du socle commun de formation le vendredi matin (prévention suicide pour la dernière session) devant l’absence totale de consignes et de préparation en amont malgré nos avertissements.

• La prise de position inexistante et l’absence de mesures concrètes à l’encontre du Docteur seringue et de son acolyte pour la sécurité des agents.

• Une probable phobie des escaliers quand il s’agit de monter à la rencontre des personnels sur leurs postes de travail que ce soit sur la coursive ou dans les services administratifs. Peut-être une manière de se soustraire aux problèmes des services en grande difficulté ?

Le schéma qui se dégage de la situation n’augure rien de bon pour les personnels et leurs acquis alors même que les conditions de travail sont de plus en plus rudes sur les coursives.

Il y a comme une odeur de palette brulée dans l’air…il ne manque pas grand-chose

La balle est dans votre camp…les graines de la révolte dans le nôtre !

Le bureau local UFAP-UNSa Justice de Varennes-le-Grand.