Après plusieurs coups d’éclats et autres automutilations, un de nos « pensionnaires » s’est découvert un incroyable talent… !!! Il gobe et ingurgite tout ce qu’il peut avaler avec une préférence pour les objets métalliques… (Couteaux de cantines, couverts, vis, …)
Ce genre de faits n’est pas nouveau certes, même si l’histoire peut éventuellement faire sourire au tout début, cela atteint vite certaines limites…
En effet, presque tous les soirs, c’est une équipe d’agents d’escorte qui est mobilisée et s’expose inutilement pour une prise en charge de ce « spécimen » et lui offrir sa petite balade aux urgences.
On ne peut pas s’habituer à cette « routine » !
Les personnels en ont assez et se fatiguent à gérer ce genre de profils psychopathologiques !!!
Il en est de même pour les personnels soignants du service des urgences qui expriment leur ras le bol et se désespèrent de voir leur service saturé et jouer à « Docteur Maboule ».
Cas réellement « PSY » ou pas ?
Son comportement parfois violent a déjà causé bon nombre de dégâts. Un premier surveillant souffre d’une commotion cérébrale et de contusions à la jambe à la suite de la gestion particulièrement difficile de ce détenu…
L’UFAP UNSa Justice se refuse à banaliser cette situation ou à se morfondre dans un fatalisme défaitiste… et n’attendra pas non plus que les noms d’autres collègues viennent allonger la liste de ses victimes !
Ce détenu, s’il n’est pas compatible avec la détention dite « normale », doit alors être dirigé et affecté vers une structure adaptée à sa prise en charge…
Pour rappel, l’UFAP UNSa Justice revendique la construction d’établissements spécialisés pour tous ces individus qui usent et blessent les Personnels Pénitentiaires.
Au-delà de l’aspect sécuritaire, ces détenus compromettent la gestion quotidienne de nos détentions et la bonne exécution de nos missions.
L’avenir de nos métiers passe par une amélioration des conditions de travail, il est temps que l’administration prenne toutes les mesures pour endiguer cette problématique … qui si rien n’est fait, est tout simplement vouée à se multiplier !
L’UFAP UNSa Justice exige que la direction prenne attache auprès des professionnels de Santé et avec les services de la DISP, afin de mettre fin à cette situation !
Le secrétaire local.
Mehdi Berrahal.