Depuis l’ouverture de notre établissement, l’UFAP UNSa Justice dénonce la situation que subissent les Personnels : établissement construit n’importe comment et ouvert à la va-vite, personnels essorés et en sous-effectifs, agressions… ET désormais MATELAS AU SOL !!!
L’UFAP n’a cessé de dénoncer par voie de tract les nombreux dysfonctionnements…
Mais que fait l’administration ?
RIEN, car elle est impuissante face au pouvoir de nos magistrats qui font ce que bon leur semble et cela sans s’occuper de nous…
Monsieur le Ministre, allez vous nous faire une nouvelle promesse ou un effet de manche qui tenterait à nous faire croire, comme l’organisation syndicale patronale, que tout va bien au CPML ?
Bravo en tout cas pour ce bel outil qui devait lutter contre des conditions d’incarcération indignes, là pour le coup c’est réussi… Désormais, avec l’accord de la personne détenue (qui le croira vraiment ?), elle dort au sol sur un matelas, un peu comme au camping ou lors d’une soirée pyjamas…
Cette information ne trouvera bien évidemment aucun écho auprès de ceux qui organisent et contemplent la débâcle pénitentiaire confortablement installés dans leur bureaux feutrés et à l’abri des agressions de la population carcérale…
Pendant ce temps là, les personnels eux sont désespérés et en sous effectifs, ils subissent tous les problèmes sécuritaires et les incohérences entre les annonces politiques et les réalités du terrain.. Les Personnels sont agressés, maltraités et au bord de la rupture. Il ne manquait plus que quelques matelas au sol pour que l’UFAP tire une fois de plus la sonnette d’alarme d’une administration au bout du rouleau !!!
Y’en a marre !!! Et les chiffres parlent d’eux-même pour ceux qui continuent à penser que tout va bien :
MA 1 : 173 personnes détenues pour 100 places théoriques et 5 matelas au sol…
MA 2 : 174 personnes détenues pour 100 places théoriques et 6 matelas au sol…
Et on ne parle pas des personnes détenues placées au quartier de confiance alors qu’ils n’ont rien à y faire…
Voilà donc un tract pas agressif pour vous avertir qu’ici tout ne va pas bien…
Le secrétaire local