La Maison Centrale d’Arles, numéro 1 du réseau mobile en Camargue !
Qui aurait cru que cet établissement puisse concentrer autant de communications illégales en un seul lieu ? Lors de la récente visite ministérielle, certains imaginaient que nous étions une prison ultra-sécurisée, capable d’accueillir les « narcos ». Quelle ironie !
Rappelons que sur le fronton, il est inscrit « MAISON » centrale. Alors, pourquoi se préoccuper de la sécurité du personnel quand on peut se vanter du confort offert à notre clientèle ? Comment nos détenus ne seraient- ils pas satisfaits avec des tablettes, consoles, ordinateurs, télévisions, baskets bluetooth, stupéfiants et smartphones à disposition ?
Smartphones ? Avec des brouilleurs de portables et de drones ? Impossible ! Pourtant, en moins d’une semaine, cinq nouveaux téléphones ont rejoint une collection déjà impressionnante. Ce n’est probablement que la partie émergée de l’iceberg ! Plus grave encore, comment accepter qu’un téléphone ait été découvert dans la cellule d’un narcotrafiquant, placé dans notre établissement, en isolement, après avoir mis à prix la tête de nos collègues des Baumettes pour 120 000 € sur les réseaux sociaux ?
Monsieur le Directeur Interrégional, Monsieur le Directeur de l’Administration Pénitentiaire, qu’attendez-vous pour prendre des mesures radicales et éliminer ce danger imminent ? Faudra-t-il attendre la mort d’un collègue arlésien pour que vous réagissiez enfin ? Le temps des discours est révolu. Nous avons besoin d’actions concrètes et immédiates, pas de promesses vides ni de réactions tardives.
Chaque minute passée avec ces criminels en liberté de communication est une minute de trop.
Hier encore nouvelles projections. Résultat : 2 téléphones dernière génération et 55 gr de substance illicite…
L’UFAP UNSa Justice MC ARLES EXIGE une réponse ferme, immédiate et sans ambiguïté.
L’UFAP UNSa Justice MC ARLES EXIGE une révision complète et sans délai des moyens de neutralisation des communications, de lutte contre les drones et l’installation de filets anti- projections.
Les pratiques de ces délinquants évoluent rapidement, et malgré les dispositifs de brouillage récents, le matériel de lutte anti-drone à disposition de nos établissements est déjà obsolète. Il est urgent de trouver des solutions pour contrer cette menace.
Arles, le 28 mars 2025
Le bureau Local
UFAP UNSa Justice