NANTES, le 23 mars 2024
C’est le 22 mars 2024, aux alentours de midi qu’un détenu aux multiples incidents disciplinaire a mis le feu à sa cellule du quartier disciplinaire. Cela dans le seul but d’échapper aux sanctions découlant de ses derniers faits d’arme. Le plan d’urgence a été déclenché et les agents, grâce à leur réactivité et à leur professionnalisme, ont réussi à extraire le forcené de la cellule dans laquelle il s’était pourtant barricadé en bloquant les accès.
La rapidité d’action a été telle que le détenu n’a été que très peu exposé aux fumées et qu’aucune extraction ne sera nécessaire suite aux tests réalisés par les pompiers. L’UFAP UNSa Justice tient à féliciter les agents et les premiers surveillants présents pour leur gestion exemplaire de l’incident et demande à la Direction locale que des félicitations officielles leur soient octroyées.
L’UFAP UNSa Justice demande de la Direction du CP un meilleur tri des arrivants sur notre structure. En effet, l’individu ayant mis en danger la santé des personnels fait partie des trop nombreuses courtes peines (1 an de reliquat) affectés au Centre de Détention.
L’UFAP UNSa Justice s’insurge contre la gestion faite des agents suite à cet événement. Comment expliquer qu’un officier, dont la présence sur le secteur pose question, se permette de demander à un professionnel qui se déséquipait si le détenu était bien conscient et cela sans même s’inquiéter de la santé de l’agent. Comment expliquer qu’aucun des personnels ayant été exposés aux fumées n’aient été testés par les pompiers.
C’est de la mise en danger des personnels.
Enfin, l’UFAP UNSa Justice ne peut que s’inquiéter de la sécurité de l’établissement alors que des travaux vont débuter qui vont nous priver de secteur disciplinaire pendant de trop longs mois. C’est pourquoi l’UFAP UNSa Justice exige que la gestion des détenus commettant des infractions disciplinaires pendant les travaux soit revue et que des solutions correctes et concordantes avec la réalité du terrain soient trouvées afin d’éviter des événements plus graves encore.
Le bureau local UFAP UNSa Justice