Faut-il un drame pour que l’administration agisse ?
Ce dimanche 3 novembre, c’est la stupéfaction !!! L’agent du Quartier Mineurs découvre un drone dans la zone des douches soulevant des inquiétudes sérieuses en matière de sécurité.
Nous faisons face à une situation alarmante, entre caillebotis avec des trous béants découpés à l’aide de scie et concertinas détériorés perdant toute leur efficacité…. Et ce n’est pas faute de l’avoir dénoncé par de précédent communiqué.
Des propositions avaient été soumises à la direction locale, mais ce fût comme beaucoup d’autres, lettre morte !!
Comme à son habitude, l’administration s’appuie sur le même leitmotiv : « PAS DE BUDGET ».
Notre sécurité ne semble pas être une priorité…Par contre, L’installation de l’interphonie oui.
Il est crucial d’agir rapidement pour neutraliser cette nouvelle menace croissante que sont les drones et renforcer les mesures de prévention afin d’assurer la sécurité de tous.
Pour l’administration, le mot sécurité semble être un gros mot…
Pour notre organisation syndicale, la sécurité n’a pas de prix !
D’autant plus que le Quartier Mineur semble être un point névralgique du trafic en détention entre découverte
d’outils de précision, de téléphones portables, de lames de scie, de stups…
Sans compter que l’effectif de ce Quartier est trop élevé comparé aux autres QM de la DISP.
Et les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Taux d’occupation des QM de la DISP de DIJON 53% Taux d’occupation de la MA DIJON 100%
Dans ces conditions, il est compliqué de réaliser les missions particulières inhérentes à la bonne prise en charge de ce public sensible !
La tension au QM reste palpable avec une violence qui monte en puissance notamment depuis l’arrivée d’un mineur
défavorablement connu de nos services pour tentatives d’agressions, menaces et insultes envers les personnels. Affecté pour la 5ème fois sur notre structure et ceci en quelques mois, la Direction locale reste « aux abonnés absents » pour accélérer son transfert mais qui reste réceptive à l’arrivée de MOS de France et de Navarre.
Les problèmes de sécurité dénoncés sont des enjeux majeurs qui affectent le personnel mais ne semblent pas déranger notre Direction outre mesure.
Avec une surpopulation chronique, une population de plus en plus vindicative, des sanctions disciplinaires de plus en plus allégées, des procédures disciplinaires qui n’aboutissent pas, il est du devoir et de la responsabilité de la direction locale de garantir aux usagés contraints du service public, aux intervenants extérieurs ainsi qu’aux personnels de surveillance une détention sûre et sécurisée.
Les agents ne peuvent et ne seront pas tenus pour responsables de la négligence et de l’inaction malgré nos alertes incessantes. La Direction se doit de prendre la mesure du problème avant qu’un énième incident ne se produise.
Les personnels dijonnais sont exposés quotidiennement à des situations de mise en danger, qui accompagnées par la carence RH, entrainent plus de stress et d’épuisement professionnel.
Ils vivent le syndrome du « chien qui se mord la queue »…..
Le bureau local demande à la direction que les mesures essentielles soient prises afin de garantir aux agents un environnement de travail sain, sûr et sécurisé.
Et ce n’est pas une fois que le drame se sera produit, qu’il faudra s’en émouvoir !!!!!
Il sera trop tard et vous seuls porterez la responsabilité de votre inaction collégiale !!!!
Pour le bureau local, Mouez RIAHI. Nassime BOUSSADA. Sébastien THEVENIN.