Les travaux prévisionnels prévus sur l’établissement prévoient une remise à neuf et aux « normes » des montes charges des bâtiments de détention dans les semaines à venir.
Cette opération, qui va impacter l’organisation interne des bâtiments quant à l’acheminement des repas, des cantines ou encore des chariots dans le cadre des trop nombreuses mutations de cellule (surpopulation pénale) est vendue comme une modernisation nécessaire de la structure. Sauf que…
La remise « aux normes made in DAP » établies par des bureaucrates confortablement assis dans leurs bureaux ne tient une nouvelle fois pas compte des problématiques de terrain et de l’impact sur la condition des personnels !
En creusant un peu la question, nous apprenions que les systèmes de commandes manuelles des élévateurs (gérés par les agents eux-mêmes quand ils les utilisent) allaient être supprimés et reportés…au PIC de bâtiment et au PCI !
En résumé, c’est l’agent du PIC qui en plus d’être le maestro des mouvements pendant 3 heures (quand il ne manque personne) et qui gère déjà toutes les ouvertures de portes, grilles et visionne les caméras qui va devoir s’amuser à faire monter et descendre le monte-charge à la demande…pourquoi ne pas lui demander de faire office de barbier aussi !?
Pour ce qui est du PCI ça n’est pas mieux compte tenu du volume de tâches à ce poste avec entre autres la responsabilité des clefs, des alarmes, des accès…
Le bureau local UFAP-UNSa Justice de Varennes-le-Grand a immédiatement saisi la direction de l’établissement qui s’est emparée du sujet et qui doit nous apporter des réponses et surtout des solutions avant que les travaux ne soient engagés.
Il est inconcevable de lancer de tels projets sans faire des études préalables sur l’impact de ces modifications sur les conditions de travail des personnels, leur santé et de surcroît si on y perd en efficacité au quotidien !