DRAGUIGNAN, le 20 Août 2023.
Lors du service de nuit d’hier soir, un de nos collègues a reçu une nouvelle des plus inquiétantes. Sa femme venait de se faire attaquer par un chien dangereux, blessée et seule, elle se résout à appeler son compagnon au secours.
Respectueux du règlement notre collègue saisit le chef de poste de la difficulté que traverse son épouse. Le gradé prend immédiatement la mesure de la gravité des faits, il réorganise le service de nuit sans délai afin de libérer exceptionnellement notre collègue de ses obligations et garantir la sécurité de l’établissement.
Cas de figure improbable, malgré un accord unanime de ses collègues et du gradé, voilà que le directeur d’astreinte garant de la santé des détenus a sans doute oublié qu’il l’est également de la santé et de la sécurité de ses personnels !
Ce dernier pourtant en ligne avec le gradé, refuse d’échanger avec l’agent en souffrance, le laissant seul face à son désarroi alors qu’il était des plus inquiets pour son épouse.
Une HONTE !
Comment expliquer être plus à l’écoute de la population pénale reconnue auteur de meurtre, viol, pédophilie, que d’un personnel victime !
Inadmissible et incompréhensible de l’ensemble des personnels !
Le Bureau Local UFAP-UNSa Justice RAPPELLE que les personnels pénitentiaires ne sont nullement des numéros mais des Femmes, Hommes, Mères et Pères de famille !
Le Bureau Local UFAP-UNSa Justice EXIGE que la direction prenne en considération les difficultés de ses personnels.
Le Bureau Local UFAP-UNSa Justicerestera attentif aux suites que donnera l’administration à cette affaire et saura agir en conséquence !
L’UFAP UNSa Justice, une Présence Quotidienne…
Le Bureau Local UFAP-UNSa Justice.