Avant hier après-midi, pendant la promenade, le mirador alerte qu’une bagarre se déroule dans la cour n°1. Le chef de poste accompagné de plusieurs agents se rend sur les lieux. Alors que la situation semblait apaisée, les collègues en ont profité pour sortir les détenus blessés. C’est alors qu’une horde de plusieurs détenus décident de revenir à la charge et d’en découdre de nouveau avec les 2 détenus sortis.

Dans la mêlée, et malgré l’infériorité des agents présents sur place, ils vont réussir à protéger et extraire les victimes. Le bilan chez les Personnels est de 4 collègues blessés dont 3 ont dû recevoir des soins à l’hôpital.       .
 Le bureau local UFAP UNSa Justice félicite les agents pour leur professionnalisme et leur courage.

L’UFAP UNSa Justice déplore qu’aucun personnel de direction ne se soit déplacé auprès des collègues pour leur témoigner le soutien de l’administration avant leur départ vers l’hôpital…

La reconnaissance des agents se gagne dans les moments difficiles comme ceux-là et ce n’est pas en tournant les talons que les choses vont s’arranger !

Quant au plan de lutte contre les violences, il est fait pour être mis en application :  la mise au mitard de ceux qui touchent aux bleus en fait partie et n’est pas une option !

L’UFAP UNSa Justice exige que pour des faits de violence, la plus grande fermeté soit employée en commission de discipline. Le message doit être clair et dissuasif. 

Le bureau local UFAP UNSa Justice revendique la création d’un SAS comme sur les cours 1 et 4 et la pose d’une électro-serrure sur la porte de chaque promenade, afin de sécuriser les sorties de détenus lors de divers évènements (bagarre…).

Conformément aux discussions en cours dans le cadre du plan de lutte contre les violences, l’UFAP demande une traçabilité de ce type d’évènements dans les dossiers individuels de chaque détenu concerné, et que les conséquences en soient tirées vis-à-vis du régime de détention de cet (ces) auteur(s) de violence(s)

L’UFAP UNSa Justice souhaite également un prompt rétablissement à nos collègues blessés sur cette intervention.

Le secrétaire local,