Organisation Syndicale Multi-Catégorielle

CP Lille Loos Sequedin : Un agent agressé pour un changement de cellule…

Le CP Lille/Loos/Sequedin a de nouveau fait l’objet d’une scène de violence inadmissible. En effet,
ce matin, un collègue a été lourdement agressé pour un simple changement de cellule.

Il est évident que le détenu, pourtant prévenu la veille, n’avait aucune intention de changer de cellule,
et avait prémédité son geste. Dans un état d’extrême excitation, il s’en prend directement à l’agent
d’étage, lui envoie un violent coup de poing au visage et commence à l’étrangler avec les deux mains
en l’attirant dans la cellule. Le collègue arrive à s’extirper mais le détenu visiblement très déterminé
parvient à enrouler son bras autour du cou afin de l’étrangler.

Heureusement, les renforts arrivent rapidement et réussissent à lui faire lâcher prise, le maitrise et
l’emmène au quartier disciplinaire. Nous n’osons pas imaginer l’issue de cette agression sans
l’intervention rapide des collègues.

Une fois de plus, nous constatons que les surveillants sont en première ligne pour faire face à une
voyoucratie de plus en plus haineuse à l’égard de l’institution pénitentiaire et prête à tout pour
imposer ses propres règles.

L’UFAP UNSa Justice constate une augmentation des faits de violence sur notre établissement,
surement liée au nombre important de détenus transférés sur le CP Lille/Loos/Sequedin par mesure
d’ordre et de sécurité. Pour rappel, cet individu avait déjà agressé un des nôtres sur un établissement
de l’agglomération Lilloise.

L’UFAP UNSa Justice dénonce et condamne avec force cette agression gratuite par un voyou incapable de se plier aux règles.

L’UFAP UNSa Justice souhaite un prompt rétablissement à notre collègue blessé et reste à sa
disposition pour l’accompagner dans toutes ses démarches judiciaires et administratives.

L’UFAP UNSa Justice félicite et souligne le professionnalisme des personnels contraints d’affronter
quotidiennement ces voyous sans foi ni loi, et réfractaires à toutes formes d’autorité.

L’UFAP UNSa Justice espère que la réponse pénale face à cette agression sur agent dépositaire de
l’autorité publique, sera à la hauteur de la gravité des faits. Car la justice doit être intransigeante, et
aucune circonstance atténuante ne peut être retenue dans le jugement rendu.

En attendant, l’UFAP UNSa Justice exige une peine de quartier disciplinaire de 30 jours avec à l’issue,
son transfert loin, très loin, et à minima sur une autre direction interrégionale.

Pour le bureau local UFAP UNSa Justice
Benoit NORMAND Sébastien RAUX

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