Ce mercredi 25 janvier, l’UFAP UNSa Justice apprend qu’un pensionnaire « dépressif » et mécontent
du service public pénitentiaire a eu la brillante idée de mettre le feu à la cellule. Une équipe
d’intervention est rapidement constituée pour porter secours au détenu.
Et c’est là que s’enchaine une série de dysfonctionnements ralentissant considérablement la
préparation de l’intervention :
– Les sangles des dossards et les attaches à scratch des vestes de feu ne sont pas remises en
position initiale.
– Les masques ARI sont mal rangés.
– Les bouteilles ARI sont mal attachées provocant des fuites dès l’ouverture.
– La goupille de l’extincteur et le robinet diffuseur du RIA se cassent, impossible de percuter
l’extincteur et d’utiliser le RIA.
Heureusement dans l’équipe d’intervention, un agent par ailleurs pompier volontaire, a rapidement
compris le dysfonctionnement du matériel et a su orienter les collègues de manière à e que
l’intervention puisse se dérouler toute sécurité. Néanmoins après analyse de cet incident, plusieurs
questions se posent :
Le matériel d’intervention est-il contrôlé régulièrement comme il se doit ? Par qui ?
Que ce serait-il passé sans la présence d’un pompier volontaire expérimenté ?
Quant à la gestion du détenu suicidaire, là aussi cela restera une énigme qui nous interroge…
En effet, ce détenu ayant déclaré être fier de son acte et ayant précisé qu’il voulait continuer à
mettre le feu, nous ne comprenons pas pourquoi un placement en CPROU n’ait pas été prononcé.
Ā QUOI SERT LA CPROU SI ELLE NE SERT PAS Ā PLACER LES DÉTENUS DONT LE
RISQUE SUICIDAIRE EST IMMINENT ?
L’UFAP UNSa Justice félicite et souligne le professionnalisme de Johan qui a permis de réaliser une
intervention en toute sécurité et demande qu’il soit officiellement félicité.
L’UFAP UNSa Justice félicite l’ensemble des agents qui sont intervenus efficacement malgré des
dysfonctionnements matériels importants.
L’UFAP UNSa Justice demande expressément à la direction locale que l’ensemble des moyens de
lutte contre les incendies, soit contrôlé et que le matériel défectueux soit remplacé dans les plus
brefs délais.
Pour le bureau local UFAP UNSa Justice
Benoit NORMAND Sébastien RAUX