Le 2 Août 2022
Dimanche, le personnel en service au CPF a montré son mécontentement à la hiérarchie présente (directrice adjointe et cheffe de détention), leur ras le bol face à la défection récurrente d’un service des agents qui se permet de faire fonctionner le service en mode au combien dégradé.
OU EST LA SÉCURITÉ ???
Les agents sont épuisés par un rythme de travail non respecté, aléatoire et soutenu avec pour certaines des journées de 13 h 00 placées dans leur cycle 3/2.
Face à un tel absentéisme, faut-il encore se poser les bonnes questions. Que dire des disparités importantes entre les heures effectuées par les agents.
Les agents ont une vie hors la pénitentiaire, elle est primordiale et nécessaire pour l’équilibre des personnels.
Non, les agents ne sont pas que des noms à mettre dans des cases. Ils ont le droit et l’obligation d’être RESPECTES, et ne pas être traités de façon méprisable.
Faut-il rappeler que le bien être au travail passe par cette considération au combien importante aux yeux des agents. Considération qui fera que l’agent sera plus présent à son poste de travail. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Face à cette cadence infernale, même les plus courageux vont vite se démotiver.
Il n’appartient pas aux gradés de roulement de jongler avec le planning journalier pour essayer de faire des miracles.
Ce n’est pas faute d’avoir avisé qui de droit à de nombreuses reprises et notamment, lors de CTS où de nouveaux rythmes de travail ont été proposés, mais rejetés car « non faisables ». Alors pas étonnant de voir de plus en plus de collègues aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte, épuisés, découragés par cette administration chronophage qui ne laisse dans ces conditions que peu de place à la vie privée et à la considération.
Il est temps de changer son fusil d’épaule et de revoir la « politique de gestion de service des personnels » au risque de voir le bateau couler définitivement.
L’UFAP/UNSa Justice, une présence au quotidien.
Le Bureau Local UFAP/UNSa Justice
