le 24/04/2025
L’UFAP/Unsa justice apporte bien évidemment tout son soutien aux victimes de Betharram.
Toutefois nous faisons le constat du peu de cas, dont fait monsieur le premier ministre du personnel
pénitentiaire
En effet, ce n’était ni le lieu, ni le moment de discourir sur ces évènements, mais plutôt sur les attentes
des personnels concernant les faits qui les ont amenés lui et ses deux ministres à venir à leur rencontre.
En d’autre temps, le gouvernement avait déclaré la guerre et un quoi qu’il en coûte au COVID.
Il est temps d’en faire autant face à des individus s’attaquant à la république
Ces faits ne sont pas de l’intimidation, mais bel et bien une guerre lancée contre l’Etat.
Il est dit que les agents pénitentiaires sont en première ligne, mais se sont bel et bien nos familles qui sont en première lignes.
Ouvrez les yeux messieurs les décideurs
Quand on est capable d’envoyer des canons face aux pompiers, on doit être capable de rétablir la sécurité face aux ennemis de la république.
Le bureau local UFAP/UNSa justice ne peut se satisfaire d’une visite éclair sans même un semblant de
proposition pour la sécurité des agents et de leurs familles
Le bureau local UFAP/UNSa justice réclame l’anonymisation de l’ensemble des personnels sur toutes les
procédures administratives et judiciaires
Le bureau local UFAP/UNSa justice exige la sécurisation du domaine pénitentiaire.
Pour montrer du soutien aux personnels il faut des actes forts.
Pour le bureau local UFAP/UNSa justice
Jonny DE FARIA