Le 21 Avril 2025
L’UR UFAP UNSa Justice dénonce avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées contre
les personnels et condamne sans réserve les méthodes utilisées par les personnes qui ont choisi
ces modes d’action.
S’en prendre ainsi à ceux qui subissent eux aussi les affres de la surpopulation pénale et la
violence quotidienne qui a cours dans nos détentions est aussi inefficace qu’improductif
puisque notre ministre de tutelle considère que tout ceci n’est qu’un dommage collatéral de sa
politique, dans un post récent sur le sulfureux média X, il déclarait « c’est un moment difficile mais
indispensable pour l’État et ses agents.»
C’est sûr qu’en ce qui le concerne, son domicile et son véhicule ne risquent rien.
Les balles de Kalachnikov sifflent dans les oreilles des personnels de terrain, les cocktails
Molotov arrivent sur la porte de ces mêmes agents, et ce sont leurs voitures qui brûlent pendant
qu’ils servent la république.
L’UR UFAP UNSa Justice considère que tout cela n’a rien d’indispensable, bien au contraire !
L’UR UFAP UNSa Justice exige que de vraies mesures soient prises pour sécuriser les
personnels qui sont désormais en danger de mort quand on voit ce qu’il s’est passé, outre St
Quentin Fallavier ou à Sequedin cette nuit, à Toulon il y a quelques jours.
Face à cela, toujours la même inertie de l’État, bien sûr des annonces de soutien de façade, mais
à part une boutique pour narco trafiquants, que se passe t’il pour le commun des mortels ?
Quelles améliorations réglementaires sont en route ?
A quand le changement de paradigme pour envisager des solutions prenant en compte
l’ensemble du problème et pas seulement celui qui permet à un politique de se mettre en avant ?
On ne voit rien venir sur les moyens, on ne voit rien venir sur les recrutements ni sur
l’attractivité (qui en a pris un sacré coup avec tous ces évênements), on ne voir rien venir non
plus sur les aspects réglementaires pour redonner un semblant de pouvoir et d’autorité aux
personnels en tenue, notamment les surveillants.
L’UR UFAP UNSa Justice est atterrée de ces constats d’impuissance de l’État. On attaque nos
structures et nos agents à l’arme de guerre et rien ne se produit, pas de mesures d’urgence pour
protéger les agents, pas d’arrestations à notre connaissance qui ont été réalisées à ce jour.
Ce quotidien des personnels pénitentiaires explose au visage de la population Française qui se
pensait en République capable de la sécuriser un minimum.
Que Nenni
L’UR UFAP UNSa Justice apporte son soutien inconditionnel à tous les personnels
pénitentiaires en cette période difficile pour eux, qui annonce un été plus que tendu à tous
points de vue.
L’UR UFAP UNSa Justice demande à ce que les domaines pénitentiaires passent en zone
protégée à l’instar des terrains militaires par exemple, où toute intrusion peut être défendue
activement. Les personnes extérieures connaissent trop bien les failles d’un système à bout de
souffle, et contournent toutes nos pauvres règles allègrement, le changement de paradigme
pourrait commencer ici.
L’UR UFAP UNSa Justice indique réfléchir à des modalités d’action pour activer une mise en
route plus rapide et plus efficace de nos décideurs, afin qu’ils prennent toute mesure d’urgence
efficace pour protéger les personnels pénitentiaires de ces attaques, parce que vu les moyens mis
en œuvre, nous ne sommes pas à l’abri d’un drame.
L’UR UFAP UNSa Justice attend de nos autorités locales, régionales ou nationales, qu’elles
soient actives pour changer un peu, et qu’elles se sentent concernées parce que la menace
pourrait finir aussi à leurs portes. Visiblement, DDPF propose des sommes d’argent à qui leur
donnera les adresses, certes des surveillants ou des gradés, mais de plus fortes sommes encore
pour l’adresse d’un directeur…
Pour éviter que le phénomène ne prenne encore de l’ampleur, merci à nos
autorités de changer de braquet !!
Pour l’ UR UFAP UNSa Justice de Lyon
Le Secrétaire Général
D.VERRIERE