Organisation Syndicale Multi-Catégorielle

UR Grand-Est : Journée nationale du souvenir le 22 septembre prochain … Un hommage à nos Héros morts en service…

Cette année, est instaurée, par circulaire du Garde des Sceaux, une journée nationale du souvenir et de recueillement en hommage aux Personnels morts en service …

À la Maison Centrale de CLAIRVAUX comme à la Maison d’Arrêt de ROUEN, cette journée commémorative prend tout son sens et rend hommage à nos Héros

À Clairvaux, le 11 septembre 1992 vers 16 heures, 9 détenus : Morard, Deguis, Segura, Weiss, Pettegola, Ghellam, Payen, Gosset et Fabre prennent en otage 11 surveillants …

Le détenu Weiss entre dans le bureau du moniteur de sport et lui pointe 1 arme sur le visage l’obligeant à lui remettre son passe-partout. Il rejoint immédiatement 4 complices qui, à leur tour, prennent en otage 2 surveillants et attendent près du monte-charge. 4 autres détenus arrivent à escalader le mur du terrain de sport à l’aide d’un espalier arraché préalablement en salle de musculation. Derrière ce mur, se trouve 1 fourgon pénitentiaire dans lequel montent les 9 détenus et les 11 agents victimes de cette prise d’otages. 

Le véhicule démarre, et dans sa course folle, défonce et traverse une 1ère porte. Les mutins tenteront à 3 reprises de faire sauter la 2ème porte avec des explosifs sans y parvenir… Alors ils décident de l’enfoncer, avec le camion en guise de bélier et ainsi se retrouvent dans la cour d’honneur !

Dans cette cour d’honneur, le détenu Morard tente de s’enfuir en retenant avec lui un otage, et se retrouve subitement face au surveillant Marc DORMONT.

Le fuyard ouvre le feu, il touche Marc DORMONT à 3 reprises.

Marc s’écroule, mais, héroïquement, réussit à riposter et à lui loger une balle dans la tête.

Marc DORMONT, qui est malheureusement sévèrement touché, décèdera de ses blessures…

 Les 8 autres fugitifs s’évadent… Ils seront tous repris en l’espace de 3 ans.

 Ils seront jugés en octobre 1999 et condamnés à des peines allant de 6 à 20 ans.

En cette journée toute particulière, nous avons une pensée pour d’autres Héros de l’Histoire Pénitentiaire : l’infirmière Nicole COMTE et le surveillant Guy GIRARDOT.

À Clairvaux, le 21 septembre 1971, à l’aube, 2 détenus Buffet et Bontems, prétextant des maux de ventre, se retrouvent ensemble à l’infirmerie de la Maison Centrale. Ils prennent en otage 1 surveillant, Guy Girardot, et 1 infirmière, Nicole Comte. Ils exigent que leur soient fournis 3 revolvers, 1 mitraillette, 2 chargeurs, 250 cartouches et 2 Citroën DS équipées de radios.
Ils préviennent qu’ils emmèneront les otages avec eux pour garantir leur fuite. La chancellerie ayant refusé leurs exigences, l’assaut est donné par la Gendarmerie au cours de la nuit.

Guy GIRADOT et Nicole COMTE seront retrouvés décédés,

lâchement assassinés à l’arme blanche …

Buffet et Bontems, « les assassins de Clairvaux » seront condamnés à mort et exécutés le 28 novembre 1972 à Paris la Santé.

En cette année particulière, et de la fermeture de la Maison Centrale
de CLAIRVAUX, il s’agit ici pour l’UFAP UNSa Justice Grand-Est de rendre humblement et respectueusement hommage à ces lieux chargés d’
Histoire…

NOTRE HISTOIRE !!!

Aussi, à la Maison d’Arrêt de ROUEN, le 15 août 1992 en début d’après-midi, le surveillant Francis CARON est attaqué par un détenu dit à « haut risque »alors qu’il effectue seul, le sondage des barreaux.
Le détenu le frappe dans le dos à plusieurs reprises avec une arme artisanale avant de s’emparer de la barre de sondage et de lui porter plusieurs coups à la tête.

Hospitalisé à Rouen, Francis CARON décèdera des suites de ses graves blessures le 17 août 1992 …

Nous avons nos Héros… et ce devoir de mémoire à honorer :

 NE JAMAIS OUBLIER !!!

Les Secrétaires Généraux

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