A Valence, le vendredi 5 mai 2023
Ce jour, la Direction de notre établissement nous recevait concernant la situation périlleuse de notre structure sur les effectifs.
En effet, malgré l’ouverture prochaine d’une structure d’accompagnement vers la sortie, une vitrine pour l’administration, il s’avère que les coulisses cachent une réalité bien loin des artifices pompeux de ce qu’on veut bien montrer de l’intégralité de la structure Valentinoise.
Voilà plusieurs mois que l’UFAP UNSa Justice ne cesse de dénoncer l’abandon de notre établissement de la part de l’administration avec plus de 40 postes vacants de surveillants.
Pour combler ces postes, les agents Valentinois effectuent en moyenne une quarantaine d’heures supplémentaires chaque mois, des agents qui nous le disent régulièrement, épuisés, fatigués de ces rappels et de ce travail en mode dégradé chaque jour.
La direction elle, nous propose de dégrader les secteurs là où les modes super dégradés ne sont pas encore mis en oeuvre, proposant de retirer des audiences QMC ou encore des mouvements par ci-par là.
Inconcevable pour l’UFAP UNSa Justice, les agents tournent déjà comme des avions ici, si c’est pour venir travailler en insécurité et en tenant plusieurs postes en même temps pour combler le manque d’anticipation de certains.
Même quand on ouvre une structure comme à Valence avec la SAS, c’est déjà en déficit d’effectifs et l’administration racle tout ce qu’elle peut, comptant sur la bonne volonté des personnels pour compenser son incurie endémique en la matière.
Sur le CP Valence, ce sous-effectifs chroniques doit cesser immédiatement, surtout qu’en même temps la direction continue de multiplier et développer des nouvelles missions avec notamment le projet « respecto ».
L’administration se doit de réagir, et tout mettre en oeuvre pour combler au plus vite cette hécatombe. Actuellement, les personnels parviennent tant bien que mal à maintenir la structure à flots mais à quel prix ? Jusqu’à quand ? Il y a urgence!
L’UFAP UNSa Justice demande à ce que ceux qui se présentent comme des managers montrent enfin qu’ils sont capables d’autre chose que de suivre aveuglément les consignes qui tombent de Paris (ou de Lyon).
Le service public pâtit de ce besoin qu’ils ont d’être à plat ventre toute la sainte journée pour le bien être de leur carrière.
Pour l’UFAP UNSa Justice
Sylvain ROYERE