28 Janvier 2025
Comme il a été plusieurs fois dénoncé, la surpopulation, la problématique des cas « spy » ingérables font que nos établissements sont de plus en plus inquiétants.
Le nombre de refus de cohabitation, d’agression entre détenus et malheureusement d’agression sur le personnel (menace, coup de pied et poing) s’envole. Les chiffres de la semaine dernière et du week-end le prouvent.
Cerise sur le gâteau, ce qui s’est passé ce dimanche au QI.
En effet, les détenus du QI étant poussés à bout durant plusieurs nuits par un autre détenu (qui devrait être en UHSA ou en hôpital psychiatrique) se servant d’objet pour faire du tapage et empêchant de dormir ses voisins de cellules.
L’un de nos pensionnaires, manifestant son énervement, va voir la porte de cellule s’ouvrir sur la coursive, cédant à ses coups de pied.
Le professionnalisme de notre camarade et son sang-froid vont permettre de circonscrire cet incident (plaçant le détenu dans les douches) en attendant l’arrivée de collègues.
L’UFAP Unsa Justice exige des transferts de tous ces cas « psy » dans des établissements spécialisés.
L’UFAP Unsa Justice félicite le collègue qui a fait preuve de sang froid.
L’UFAP Unsa Justice exige qu’un audit sur la solidité des portes et des serrures soit réalisé de toute urgence. La possibilité pour les personnels de se retrouver au cours de leur faction, face à un détenu qui aurait réussi à ouvrir lui-même sa porte à force de taper dessus montre une fois encore que nos infrastructures ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Pour L’UFAP Unsa Justice N. MADJANI , C.LAGES