Ce lundi matin en début de service, les collègues de la maison d’arrêt de Douai ont été confrontés à
un détenu très virulent, que ce soit en cellule ou lors de sa mise en prévention au quartier
disciplinaire.
Dès le début de service, ce détenu visiblement en manque de tabac commence par créer du tapage.
Voyant que cela n’amène à rien, il change de méthode et envoie sur la coursive, à travers son œilleton,
plusieurs papiers en feu. Les agents en poste ainsi que les gradés du bâtiment interviennent donc afin
de mettre fin à cette action. A l’ouverture de la cellule, le détenu bondit de son lit pour sauter sur les
agents et met un coup de poing dans les lunettes d’un de nos collègues. Face à ce déferlement de
violence, les agents sont contraints de le maitriser pour mettre fin à l’incident.
Lors de sa mise en prévention, ce dernier, toujours déterminé à se rebeller, n’a pas cessé d’insulter et
de menacer les agents. Une fois arrivé en cellule disciplinaire, les agents lui demande de se dévêtir
pour procéder à sa fouille réglementaire. Ce dernier refuse et se retourne violemment et monte sur
le lit en défiant les collègues.
IL DONNE ALORS UN VIOLENT COUP DE POING DANS LA TÊTE D’UN
AGENT AINSI QU’UN COUP DE PIED DANS SON TORSE.
Par chance et grâce à l’intervention immédiate des collègues, il n’y a eu que quelques blessures
superficielles à déplorer.
Quelques minutes après ces incidents, le détenu a tenté de mettre fin à ses jours en s’accrochant. Il a
fallu de nouveau l’intervention des collègues présents sur les lieux pour lui porter secours et le sauver.
L’UFAP UNSa Justice tient à souligner le sang-froid des personnels et surtout leur professionnalisme
sans faille lors de ces interventions particulièrement compliquées à mettre en œuvre.
CES AGRESSIONS NE DOIVENT PAS RESTÉES IMPUNIES !
L’UFAP UNSa Justice dénonce ce comportement inadmissible et demande une sanction exemplaire
avec le transfert du détenu à l’issue de sa peine de quartier disciplinaire, ainsi qu’une procédure
judiciaire afin que ces agressions inadmissibles soient pénalement condamnées.
Le bureau UFAP UNSa Justice