Jeudi 9 février 2023, une délégation UFAP, composée de Marine ORENGO, Secrétaire locale UFAP du CP de VLM et Thomas JACQUOT, Secrétaire National UFAP, s’est rendue à la SAS de Montpellier afin de rencontrer nos collègues affectés sur cette structure mais aussi de faire un premier constat structurel.

Cet établissement qui doit accueillir ses premiers détenus en juin est toujours en travaux laissant craindre du retard quant à sa montée en charge.

Au-delà de la philosophie du projet qui se voit immédiatement dans la conception de cet outil, dès les premiers pas sur les coursives, notre attention a été attirée par de nombreuses fissures, parfois très conséquentes et omniprésentes.

Notre délégation a relevé des points noirs sécuritaires qui sont d’ailleurs après échanges avec les professionnels de cette structure sources d’inquiétude pour l’ensemble des agents.

A ce titre L’UFAP s’interroge sur la zone dites du “POTAGER ” mais également sur la zone de la cour de promenade arrivants / vulnérables.

En effet, ces deux secteurs collés au mur d’enceinte de l’établissement laissent présager de nombreux incidents à venir de par la hauteur de mur ridicule, permettant à n’importe qui, sans échelle, de pouvoir franchir ce dernier à la simple force des bras. Un talus extérieur extrêmement haut rend possible également l’intrusion et la livraison main à main de tout sorte d’objets.

L’UFAP tient également à alerter une nouvelle fois sur l’absence de secteur disciplinaire sur cet établissement qui mettra en difficulté nos collègues lorsqu’il faudra mettre fin à toute sorte d’incidents majeurs du type « agression » par exemple. QUID de la mise en prévention ?!?

S’agissant de l’absence de barreaudage sur certaines fenêtres, la Directrice de cette structure nous explique que les travaux sont en cours… Plusieurs secteurs tels que les parloirs, les cantines et les cuisines ne sont pour le moment pas équipés.

L’UFAP tient aussi à alerter sur le manque de caméra dans certains secteurs stratégiques notamment les terrasses et les cuisines des unités d’hébergements mais aussi sur le secteur de la SAP (entièrement dépourvu) et dans la zone des cuisines de la SAS.

L ‘UFAP restera vigilante sur le profilage des détenus affectés à la SAS qui sera un élément essentiel au bon fonctionnement. L’automatisation de l’affectation par le seul quantum de peine est à proscrire…

Cette structure est un bel outil de travail ou nos collègues méritent d’avoir toutes les chances pour exercer de manière sereine et surtout en toute sécurité !

La Délégation UFAP
Marine ORENGO et Thomas JACQUOT